Comme dessert avec les trois autres jeunes, nous avons pris de la bière.
Soirée très agréable dans cette auberge.
Réveillé tôt, je suis parti qu'à 10 heure pour ne pas trop perturber mon rythme habituel.
Christian a préparé du café et du pain grillé, toujours dans son 4x4, sur lequel nous avons étalé de la confiture de mûre "bonne maman", un vrai bonheur.
J'ai fait le début de la route avec Reinhart, un italien germanophone de la province du sud Tyrol.
Comme il a plus de temps que moi, il roule plus lentement et prend trop de photos, ça va finir par user le paysage.
Je me suis donc diriger seul vers Ishkashim, poste frontière avec l'Afghanistan, toujours sur les berges de la rivière Panj et porte du corridor de Wakam.
En route, j'ai perdu mesdeux bouteilles d'eau et ma carte. Je viens aussi de rendre compte que j'ai laissé ma lampe frontale à la dernière auberge.
A priori, il n'y a qu'une seule route.
Le corridor de Wakan correspond s la vallée du Panj dont la moitié est afghane de l'autre côté de ses sommets du Pamir se trouve le Pakistan.
C'est un trait sur la carte de quelques kilomètres de large dont la majeure partie abrupte, peuple de tadjiks de chaque côté maus de nationalité différentes.
Le marché de la partie afghane de la ville d'Ishkashim a été fermé (il y aurait quelques talibans), je n'ai donc pas pu m'y rendre. Dommage.
L'ex commandent Massoud vient de ce corridor. On comprend mieux quand on s'y trouve que ses ennemis n'ont pas pu le déloger.
C'est les moissons dans la région (2500 mètres d'altitude). Le blé atteint maximum trente centimètres et se ramasse à la faucille.
Tout le monde s'y met.
J'avais prévu d'aller aux sources chaudes de Bibi Fatima (3600 m) mais je n'avais pas remarqué (plus de carte) que les derniers 8 kilomètres sont à 14% en moyenne sur un petit chemin.
Auparavant, j'ai eu droit à mon premier ensablement.
Ce soir il pleut. J'espère que je vais pouvoir redescendre demain pour attaquer 100 km de piste en montée vers le plateau du Pamir.
Vallée du Panj
Les foins
Le pont vers l'Afghanistan
Invité a la pause, thé et pain maison avec la farine du champ
A la mano
C'est Sonia qui a pris la photo (elle a un Samsung, elle n'est pas habituée à l'iPhone)
On dirait Jules
Père comble, famille nombreuse . Des joies simples et le travail des champs. Arrête toi le bonheur est ici.
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