Au bout

Je suis donc arrivé au bout de l'Aller de mon voyage ainsi que de la liste des indicatifs téléphoniques (99 pour le kyrgyzstan), il va donc falloir que je pense au retour, car tout le monde rentre à la maison, nomades, yourtes, camionneurs, moutons, chevaux et motard. 

La traversée du pays de Osh à Bishkek est longue et variée en paysages, deux cols à 3500 m aux virages en épingle à cheveux.

L'hospitalité est constante, seule la boisson change 

Les routiers, qui voulaient transporter ma moto dans leur camion, m'ont offert du thé; classique 

Les nomades qui pliaient les yourtes m'ont offert du lait de jument fermenté, moins classique et froid.

Je vais resté au thé.

 

Comme mon partenaire de voyage, que je n'ai vu qu'avant le départ, à une semaine de retard sur moi, je visite Bishkek avant un petit tour vers les lacs du coin et je trace une ligne droite vers Moscou.

Agréable ville, construise par les soviétiques, un peu comme les villes américaines (ou l'inverse)

Les bâtiments de l'aire communiste agrémentés de terrasses donnent un petit air néoclassique très agréable. En plus le plan perpendiculaire évite de se perdre.

À la différence des autres pays du coin, je n'ai pas remarqué de culte de la personnalité (proportionnel à la longévité des dirigeants) même si Lénine reste une icône. 

La population est mélangée mais il me semble que la base kirghize, peuple de nomade et indépendant, doit influencer ce caractère national.

De 45 à 5 degrés, la moto accepte. Heureusement j'ai les poignées chauffantes

Un p'tit coup de remontant local 

Le dernier morceau de la yourte (il a posé pour montrer aux français sa force, j'ai fat douze photos !!)

Lui, et eux, vont redescendre à pied

Grandeur de l'architecture soviétique et de l'angle droit 

Traduction: STOP. 

Les roussins locaux m'ont collé 70 dollars d'amende.

Je n'avais qu'à apprendre de russe plutôt que de lâchement abandonner à la leçon 6 de la méthode "le russe dans la douleur en 90 jours "