mardi 4 août 2015

Au cœur du Kurdistan

Le soleil s'est levé à 5:15 et Osman, quatre heures plus tard. Il avait passé des journées assez harassantes et je n'était que le seul client, qui partait de surcroît.
J'ai profité de la vue et de l'ombre pour le petit déjeuner mais je n'ai pas eu la force de partir à la fraîche (tout est relatif) et je m'en suis rendu compte rapidement.


La température au capteur est montée jusqu'à 44 et s'est stabilisée au dessus de 40 pendant quatre heures lors de la traversée de la grande plaine autour de Diyabakir ("capitale politique" des kurdes turcs).
Je l'avoue j'ai craqué.
Je me suis arrêté dans un centre commercial climatisé ce qui m'a pernis de me rafraichir et de déguster un cheese burger pour éviter inconditionnel kebab de mouton.


En fait, on s'habitue à tout (ou presque)
En moto il suffit d'accélérer pour refroidir mais cela va en contraction avec la tenue de route sur les routes recouvertes de goudron fondu.

Rien de mieux, qu'un thé brûlant pour éviter la surchauffe. Tous les vieux du café (qui doivent avoir 5 ans de plus que moi) sont venus me voir, l'un d'eux voulait même partir avec moi. Ils m'ont offert mon thé, petit moment simple et magique.

Les plaines à perte de vue couvertes de blé.


Le père noël habite en Finlande, Batman en Anatolie 


A 100 km à l'ouest de Van (ressortez les atlas), la route passe dans de superbes vallée (où ont du vivre Bamby et Panpan) et longe le lac du même nom, une vraie mer intérieure.



Van est une ville très agréable (comme celle du Morbihan) à la différence des autres cités turques en dehors d'Istanbul.

C'est ma dernière nuit en Turquie dont la traversée fut longue et trés agréable. Dernière bière et demain l'Iran, avec peut être moins de connexion, un nouveau pas vers l'est.

1 commentaire:

  1. C est une véritable terra incognita pour moi. Avec ça je révise ma géographie. Il me tarde quand même de te voir traverser la frontière persane , je veux dire iranienne. Un autre monde .

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