Les turcs balisent les sentiers de marche avec de superbes stèles, en turc uniquement et sans flèche !
Je me suis donc perdu lors de ma ballade pédestre dans les vallées de la Cappadoce ce qui a retardé mon départ. Grâce à l'universelle carte Michelin, j'ai choisi sur la ville de Pinarbasir comme nouvel arrêt.
J'ai bien cherché mais il n'y avait qu'un hôtel restaurant station essence où j'ai négocié une chambre avec le patron (sosie de Erdogan) pour 12 euro. Ça les vaut pas mais je sens que rentre plus dans l'aventure. Pas un mot d'anglais (pas de turc de mon côté), pas d'alcool, pas de connexion internet. Les liens qui me rattachent à mon mode de vie habituel s'estompent au fur et à mesure.
Entre les marches, la moto, les photos, le blog et la gestion du quotidien je n'ai même pas la force de lire. C'est la routine de l'aventure !
Ce matin comme il faisait jour, j'ai vérifié l'état de ma monture.
La direction des routes turque a du avoir un prix sur le goudron (voir message précédent pour les plus assidus). Ils avaient étendu allègrement du goudron rendu liquide par le 40 degrés ambiants sur toute la largeur de la route sans échappatoire possible.
La moto est maculée mais fonctionne toujours parfaitement. Je prévois une séance de nettoyage à Teheran.
Ah des cèpes
En fait la montagne n'est toujours aussi résistante qu'on le souhaiterait
Les turcs sont précis. Le café est à 196 mètres. Enfin tout dépend à quelle distance on se trouve du panneau indicatif.
Comme les éléphants, majesté des savanes, les baleines, reines des océans, les renaults 12 ont aussi un cimetières où elles viennent toutes mourrir. Il doit être en Turquie.
Un vieux spécimen réalise son dernier voyage sous un arc en ciel.
Les Renault 12 doivent se reproduire. Elle est bien jeune celle la.
Demain: direction le mont Nemrüt avec ses grandes statues de pierre pré islamiques, une sorte d'île de Pâques dans les terres.
Le GPS indique 400 km pour 6h de route sans compter les arrêts.
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