La fatigue et l'envie d'arriver à Téhéran avant les enfants ont eu raison de mon premier projet d'aller longer les bords de la mer Caspienne, ce qui nécessitait 6h de moto en plus de 6 effectuées aujourd'hui (l'aventure a ses limites).
La route de Tabriz à Teheran traverse de très belles montagnes marbrées de rose, de vert et de gris.
Elles protègent aussi du vent du nord qui m'a donc fouetté pendant 250 km dès qu'elles ont disparu.
J'ai donc fait quelques poses sur les aires d'autoroute très "iranienne".
La moto attire beaucoup de monde, très souriants et chaleureux.
Ils prennent des photos ( même du pot d'échappement), posent les enfants dessus. Les vielles dames (pas de risque) me parle en perse.
Le petit vendeur de melon hurlait "Francia francia " quand je lui ai fait faire un tour.
Les cassiers des péages n'ont jamais voulu que je paie!!
Le vendredi, c'est la fin du weekend. Une partie des 14 millions d'habitants de Teheran rentre chez eux ce qui suffit allègrement pour créer des embouteillages monstres.
C'est la jungle urbaine !
Pas de moto pour la semaine à venir, peut être pas de blog non plus.
La moto va se reposer après ses 5000 km et profiter d'un nettoyage à fond et d'une vidange.
C est marrant comme tout a l air paisible dans ce pays au vu de tes propos. C est une autre vision du monde que tu me proposes. Pas du tout ce qu on peut entendre ou voir a la télé ou à la radio .
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